Chez BIBO nous pensons que toutes les journées devraient être des 8 mars.
Aujourd’hui, nous décidons de vous parler des inégalités auxquelles sont confrontées les femmes dans les cultures du café et du thé.
Selon l'Organisation Internationale du Café, les femmes représentent environ 70% de la main-d'œuvre agricole dans les pays producteurs de café, mais ne détiennent que 20% de la propriété foncière.
Les femmes sont largement sous-payées par rapport aux hommes pour le travail qu'elles fournissent et sont également souvent exclues des prises de décision et des organisations de producteurs de café et de thé, ce qui limite leur influence sur les politiques et les pratiques de l'industrie.
Les conséquences de ces inégalités sont graves. Selon la Banque Mondiale, la pauvreté et l'insécurité alimentaire sont plus fréquentes parmi les femmes dans les régions productrices de café et de thé. Une étude menée en Inde a révélé que les femmes travaillant dans les plantations de thé étaient confrontées à des violences sexuelles, des discriminations et des conditions de travail dangereuses et insalubres.
Il est donc crucial que les entreprises et les gouvernements prennent des mesures pour lutter contre ces inégalités. Selon une étude de l'International Trade Center, les femmes représentent seulement 5% des membres des organisations de producteurs de café dans le monde, ce qui montre l'importance d'encourager leur participation et leur leadership. L'investissement dans des programmes de formation pour les femmes, l'amélioration de l'accès aux ressources et aux infrastructures, l'instauration de politiques de rémunération équitable et de protection de la sécurité des travailleurs sont également des mesures importantes pour lutter contre les inégalités.
Les consommateurs de café et de thé ont également un rôle important à jouer. Selon une étude de l'Organisation Internationale du Café, les produits équitables représentent environ 10% du marché mondial du café, mais leur part de marché augmente chaque année. En choisissant des produits issus de cultures équitables et durables, les consommateurs peuvent soutenir les producteurs qui se soucient de la justice sociale et environnementale. Les consommateurs peuvent également faire pression sur les entreprises pour qu'elles prennent des mesures pour lutter contre les inégalités dans leur chaîne d'approvisionnement.
En conclusion, les inégalités dans les caféicultures et théicultures sont un problème majeur pour les femmes dans les pays producteurs, mais des solutions existent pour lutter contre ces inégalités. Les gouvernements, les entreprises et les consommateurs doivent travailler ensemble pour créer un monde plus juste et équitable pour tous.